Ariel Henry demande l’aide des pays dits amis d’Haïti pour l’organisation d’élections en 2023

Le premier ministre de facto, Ariel Henry, déclare appeler à une « solidarité agissante » des pays dits amis d’Haïti

Le premier ministre de facto, Ariel Henry, déclare appeler à une « solidarité agissante » des pays dits amis d’Haïti, en vue de rétablir un environnement sécuritaire propice au bon déroulement de prochaines élections dans le pays.

Le chef du gouvernement de facto a lancé cet appel, lors d’une rencontre, à sa résidence officielle, avec les chefs de missions diplomatiques, des représentants d’organisations internationales et des membres du corps consulaire, à l’occasion des vœux de fin d’année 2022 et du nouvel an 2023.

Sans disposer de mandat de la population, Ariel Henry, qui s’est installé comme premier ministre de facto, le 20 juillet 2021, à la suite d’un tweet de la communauté internationale, affirme renouveler sa détermination à faire de 2023 l’année des élections, dans la perspective de remettre sur pied les institutions démocratiques et de rendre la direction du pays à des élus librement choisis par le peuple haïtien.

Il appelle à nouveau les protagonistes à un compromis national, susceptible de conduire, dit-il, vers un transfert du pouvoir à des élus à différents niveaux de l’État.

Les nombreuses tentatives du gouvernement de facto, visant à organiser des élections dans le pays et parvenir à une entente entre les partis et regroupements politiques, en vue d’une issue à la grave crise actuelle, ont toutes, jusqu’à présent, échoué.

Plusieurs secteurs exigent le départ du premier ministre de facto Ariel Henry, qui s’était installé, le 20 juillet 2021, au pouvoir quelques jours après l’assassinat du président Jovenel Moïse, à la suite d’un tweet de la communauté internationale.

Ariel Henry dit espérer que, dans un avenir proche, la force multinationale d’appui à la Police nationale d’Haïti (Pnh), que son gouvernement de facto a sollicitée, le 7 octobre 2022, pour stopper, sur toute l’étendue du territoire, la crise humanitaire, pourrait être à pied d’œuvre.

Le climat de terreur, résultant des actions criminelles des gangs armés et de leurs commanditaires, serait à la base de cette crise humanitaire, avait dénoncé l’équipe de facto au pouvoir.

Le premier ministre de facto a applaudi l’engagement et le support de la communauté internationale à encadrer son gouvernement dans la recherche d’une solution durable à la crise, en prenant l’initiative de sanctionner ceux qui soutiennent les gangs armés et se livrent au trafic illicite de toutes sortes.

L’ancien titulaire de facto du Ministère de la justice et de la sécurité publique (Mjsp), Berto Dorcé et celui de l’intérieur et des collectivités territoriales (Mict), Liszt Quitel, sont sanctionnés par le gouvernement du Canada pour corruption.

Berto Dorcé et Liszt Quitel sont interdits d’effectuer des opérations financières et de séjourner au Canada, indique un communiqué du gouvernement canadien.

Avant eux, huit personnalités politiques, dont l’ex-président Joseph Michel Martelly (14 mai 2011 – 7 février 2016), ainsi que trois membres de l’élite économique, Gilbert Bigio, Reynol Deeb et Sherif Abdallah, ont été également sanctionnés par le Canada, pour leur implication présumée dans le financement des gangs armés, le blanchiment des avoirs, la corruption, entre autres.

Fonte: AlterPresse

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Alter Presse
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